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Les Routes d'Islande

Pour ce premier article, je vous emmène en balade autour de la terre de feu et de glace.

Cette île sur laquelle les routes sont rares et précieuses. Elles représentent le seul raccordement au monde moderne en cas de catastrophes naturelles; éruptions, séismes ou tempêtes de neige. Parfois faites de goudron, de terre ou de pierre, elles servent aussi de points de repères car ce sont souvent les seules formes distinctes dans ce paysage désolé aux allures de chaos organisé. 

Elles sont aussi belles qu’imprévisibles, tout comme la météo islandaise.

Cette grande ligne droite pourrait sans mal nous rappeler le grand ouest américain.

Cette route longe le strato volcan Hekla, l’uns des plus instables de l’île… (éruptions tous les 20 ans environ)

Avec cette inimitable lumière du grand nord, dure et douce à la fois, le soleil n’est jamais très haut dans le ciel.

Ce cliché relate de l’ambiance qui règne sur les hauts plateaux bordant le glacier Langjokull. Cette piste n’est accessible que pendant une courte période d’été. Imaginez qu’à cet endroit en hiver, il peut y avoir jusqu’à 6 mètres de neige. Un lieu où le silence est une mélodie unique et si reposante.

Toujours dans l’ouest islandais, cette piste est réservée aux véhicules ayant une importante garde au sol.

Parfois presque invisible dans cette perfection naturelle, la vigilance est de mise car si vous vous perdez en ces lieux, la météo peut devenir redoutable.

Cette route est aussi jalonnée de plusieurs rivières. Rivières que l’on peut traverser mais qui peuvent aussi être de véritables pièges pour les non initiés.

Douce lumière d’une nuit d’été dans le nord de l’île aux environs d’Husavik. Ce panneau est assez symbolique puisque sa traduction littérale veut dire « lave ».

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Nous nous trouvons cette fois-ci sur la route principale n°1 dans les fjords de l’Est. Seule route faisant le tour complet de l’Islande. Proche d’une petite bourgade nommée Borgarfjörður eystri. Ce village fut pendant longtemps une escale régulière des pêcheurs français dans l’Est de l’Islande durant les deux derniers siècles. Résultat: de nombreux lieux de ce village portent des noms francophones. 

Cette route vous laisse deviner l’ambiance changeante des paysages.

Parfois la brume s’écrase contre les reliefs torturés des fjords, luttant contre les différences de température engendrées par le grand océan.

Nous arrivons dans le sud de l’île où la proximité des routes avec le grand bleu devient très rare. La profondeur de l’eau n’excédant pas quelques mètres sur plusieurs kilomètres, rendent les côtes dangereuses. C’est l’ensablement assuré pour tous les navires. La raison de cette topographie: la forte activité volcanique au sud de l’île et le grand glacier Vatnajokull abreuvent les fonds marins de plusieurs centaines de couches de lave et de sédiments depuis des milliers d’années. 

De nombreux postes de secours pour les navires en difficulté existent tout au long de cette zone côtière. Cela dit, grâce à cela, les grandes étendues de sable volcanique nous offre un paysage vierge digne de la planète Islande. 

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L’été, les lupins fleurissent et colorent l’île de plusieurs teintes de violets nous offrant un agréable spectacle.

Cette plante n’est pas endémique de l’Islande, mais à été ramenée du continent européen au début du siècle dernier par les islandais dans l’espoir de stabiliser le sol afin de le rendre cultivable. Ils n’avaient en revanche pas prévu que cette plante allait recouvrir d’immenses parties de l’île.

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Nous nous trouvons à présent sur la route qui mène au Landmannalaugar, jalonnée de plans d’eau contrastant avec un désert sorti de la terre du milieu.

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Nous terminons cette balade là où nous l’avons commencé aux abords de l’Hekla. Durant une belle nuit d’été avec  son inimitable lumière dorée. 
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